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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 13:51

Les occidentaux cache la vérité sur Ben laden et Al qaida : Ils ont été demantelées entre 2002 et 2004 ..

Les services pakistanais ont revendu des informations erronées sur la survie d'Al qaida entre 2003 et 2008  contre quelques générosités et indulgences diverses..

La version cachée par certains services secrets occidentaux estime à moins d'une cinquantaine le nombre de terroristes d'Al qaida aujourd'hui éparpillées dans des conditions de vies précaires sur un total admis de 400 en 2001 ..ces mêmes sois disantes menaces terroristes opèrent avec des moyens de communications rustiques et incertains..un tel dispositif ne remplit pas du tout les conditions nécessaires à une guerre terroriste à l'échelle planetaire .

Il apparaît aussi qu'aucun des terroristes  des attentats perpétrées à Madrid , Londres , Casablanca , Djerba , Charm el cheikh , Bali , Bombay n'a eu de contacts avec cette organisation ..Il n'existe donc aucune liaison entre ces groupuscules operationnels et les vestiges de l'organisation..quand bien meme Ben laden ou son bras droit Imen Al zawairi revendiquent ces meme attaques ( encore faut il que leurs  apparitions ne soit authentifiés par de vrais experts independants..)On se rends compte qu'a force d'invoquer Ben laden à tout propos dés qu un acte de violence est commis par un musulman ou quand un musulman se trouve au mauvais endroit , au mauvais moment  ( comme ce qui es arriver à Toulouse avec l'usine AZF )ou meme quand il n'y a pas de musulman du tout ( attaque a l' Antrax aux Etats-unis ) un certains nombres de médias réducteurs et quelques sois disant experts occidentaux accusent de facto Ben laden et son organisation .. 

L'obstination incantatoire des occidentaux à invoquer l'organisation "mythique" (qu'on à qualifié d'hyper terroriste ,non pas par ce qu'elle a fait ,mais parce qu elle s'est attaquée à l'hyper puissance americaine ) a eu un effets pervers :

- tout contestataire violent dans le monde musulman (politique ou personnel) à vite compris qu 'il devais se réclamer d'Al qaida pour etre pris au sèrieux et jouir d'une légitimité reconnue par les autres et donner à son action un retentissement international ..parallèlement à cela tout les regimes du monde musulman, et dieu sait qu'ils ne sont pas tous vertueux ,ont bien compris eux aussi qu'il fallais faire passer leurs opposants et leurs contestataires quel qu'il soient pour des membres de l'organisation de Ben laden si ils voulaient pouvoir les réprimer tranquillement et pourquoi pas comme souvent ,avec l'assistance des occidentaux..d'ou une prolifération d'Al qaida designé ou autoproclamé (comme au Pakistan , Irak , Yemen,Somalie,Maghreb,Soudan..)

Resultat de cette dialectique imbécile : c'est le renforcement d'un Al'qaida omniprésente tapis derrière chaque musulman , prete à l instrumentalisé pour frapper l'occident ..tout cela génère des ripostes totalement inadaptée comme on l'a vu ..

Les idéologues de la violence islamistes ne sont pas des fous de dieu , mais plutot des gens ayant des objectifs précis , à savoir de prendre le pouvoir et les richesses qui y sont liées sans que l'occident n'intervienne      (comme l'avais fais Hassan Tourabi au Soudan .)

N'oublions pas que les plus nombreuses et les principales victimes de la violence islamiques sont les musulmans eux-meme ..

L'epicentre de toute cette violence n'est ni en Irak ,ni en Afganistan ,encor moins en Iran ,mais bel et bien en Arabie saoudite ..

N'oublions pas que le manifeste de Ben laden vise en premier lieu l 'Arabie saoudite et la famille régnante bien avant les juifs et les croisés ..

Ce pays est le seul au monde à porter un nom de famille , cette famille s'installa au pouvoir en 1926 en établissant sa légitimité sur un contexte religieux et en usurpant la garde des lieux saint de l'islam (La Mecque ) à la famille des Hachemites..cette famille (les Seoud) composée de quelques 3000 princes , exerce sans partage la totalité du pouvoir et la totalité d'une rente astronomique provenant principalement de l'exploitations du pétrole..

Cette famille à fermée toutes formes d'expressions démocratique ou pluraliste , répandant une interprétations de l'islam la plus fondamentaliste (Doctrine Wahhabite) ceux-ci bénéficient d'une part de liens étroits avec des entrepreneurs, industriels ,politique ou financiers résidant principalement au Yemen, en Syrie , en Palestine ou au  Liban ..Tous ce beau monde s'enorgueillit d'un pouvoir économique accrue dù aux rentes pétrolières , dont la famille Seoud a assimiler en  cassette personnel , estimant par la meme occasion qu'il fallait préparer l'avenir du moyen orient ..

Mais ceux ci faute de ne pouvoir etre associé à l exercice du pouvoir , cherchèrent un moyen de contourner cette théocratie qui jouit en plus d'une protection politique et militaire de l hyper-puissance Americaine (rappelons-nous du pacte entre Theodore Roosevelt et le prince Ibn Seoud en 1945  dont le but étais le monopole de l'exploitation des hydro-carbures ) et n'eurent recourt  qu'a un melange plus ou moins dosé de violences revolutionnaires et de surenchères fondamentaliste..ce n'est donc pas un hasard si on trouve parmis les activistes islamistes les plus violents un nombre significatifs d'enfants de cette bourgeoisie privés de droits politiques , mais pas de moyens financiers , dont Oussama Ben laden en est le plus ardent exemple..

Parmis l'une des raisons à ce volte face est la protection militaire et geopolitique des interets saoudiens par des etrangers..Ces memes enfants de bourgeois sont donc revenus mordre la main de leurs maitres ..

Alors cette richesse abondantes circulant sans cesse dans cette partie du monde riche en hydrocarbures profita donc à l'une des principales organisations islamiques : les Frères Musulmans et sa branche "la Jamàa Islamia" dont Ben laden n'etais q'une des nombreuses manifestations .

L'exemple de cette surenchère fut surtout la rivalité sunniste et chiites depuis les années 80 .

Cette organisation en a  profiter  habilement et a de meme rebondis sur les contradictions économiques , politique et sociales des pays du moyen orient pour dresser les masses contre les pouvoir locaux .

C'est cette surenchère que les services occidentaux ( Americains en tete) ont su manipuler pour soutenir les mouvements politiques les plus reactionnaires comme rempart contre l'Union Soviétique jusque dans les années 1990 et dans la politique de "Containment" de l'Iran à l'heure actuelle ...et tout cela produit les memes effets en Indonesie , en Irak , au Yemen ,en Somalie , au Maghreb ..

Alors aujourd'hui certains medias et sois disant experts ,parle de la  "Nebuleuse d'al qaida" dés qu' une forme de violence apparait dans le monde ..meme si cela ne veut rien dire car le terme "Nébuleux"designe tout ce qui est vague , obscurcis , confus ..ceci dit sois on appartient à Al qaida soit n' y appartient pas ...

C'est une preuve qu'une tel confusion sémantique est a l'origine de toutes les mauvaises reponses et de l'amalgame dont souffre le monde musulman (Exemple parmis d'autres : certains ( Americains et Israeliens en tete) parle du mouvement du Hamas et du Hezbollah Palestiniens et Libanais comme des terroristes alors que ce sont des résistants..).

Cette methode sournoise mellant legalité et transgression est de jouer ideologiquement sur une population sensible et d'inciter les élements les plus fragiles et motivés à passer à l'acte de facon individuelle ou groupusculaire ..

 

C'est ce que l'on appelle aussi dans le jargon militaire , la technique du "Lone Wolf" >"Loup Solitaire"...

Ce dans l'unique but de l'acte de signature de la mouvence ( islamiste )..cette strategie a été theorisé par la plupart des militants violent de la suprematie blanche et des ultras-fondamentaliste Chretiens et Evangelistes (attentats d' Oklahoma city , d'Atlanta et bon nombres d'actions individuelle dont le total dépasse le nombre de morts du 11 septembre 2001. 

 

 

En l 'occurence tout les services de securités et de renseignements savent pertimment que l 'on ne s 'oppose pas à  ce genre de techniques avec des moyens militaires ou des mesures securitaires exagérés..mais avec des initiatives politiques , social , économiques , éducatives et culturelles en faveur de certains pays..

On s'est rendu compte que cette croisades incontrolées de l 'Administration Americaine a alimenter le vivier des volontaires et  legitimé  cette forme de violences ( l'Occident , Etats-unis en tete bien sur ,frappe sans grands discernement depuis 9 ans en Irak , en Afganistan ,dans les zones tribales du Pakistan , en Somalie, en  Palestine ..sans compter les groupuscules qu'elle finance ou les gouvernements qu'elle corrompt..la liste est  longue..)C'etait leurs but ..

Al'heure actuelle on veut  intervenir en Iran..ce manque de lucidité est en partie couvert de

l'avidité déconcertante des Etats unis (comme toujours) mais de l'Occident en général ,des moyens de survie  économique au détriment de la paix entre les peuples ..

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 16:49

 

 

Au Maroc, la corruption n’est plus une maladie..C'est devenu carrémment une pandemie .

 Plus question de prétendre à un droit, quelle qu’en soit l’évidence, si l’on ne met pas la main à la poche. L’Indice de Perception de la Corruption (IPC) place ce pays à une 79ème place franchement avilissante..

 

>> Corruption : «Moyens employés pour circonvenir une personne, le détourner de son devoir»..

 

 Au Maroc, des facteurs culturels, politiques, anthropologiques et juridiques concourent au maintien de ce phénomène . le phénomène de la corruption ou celui de la lutte contre la corruption ne peuvent se comprendre que par rapport à un référentiel historique et culturel donné, dans un pays donné. L’imaginaire juridique et politique marocain qui permet de donner une signification à cet épisode est influencé par le droit communautaire des sociétés segmentaires, le droit musulman et le droit positif d’un régime autoritaire..Face à un tel degré de «pourrissement», que peuvent l’Etat, la société civile et le citoyen placé en première ligne ?

 L’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) instaurée par décret (non par une loi) manque d’indépendance, d’expertise et, plus dramatique, de pouvoir punitif. .Ce texte ( ou plutot ce décret) ne répond pas aux conditions minimales d’une véritable lutte contre la corruption .. On ne peut pas dire que l’instance donne l’exemple en matière de transparence, de reddition des comptes et de responsabilité.. L’Instance n’a aucun pouvoir d’investigation et ne peut ni déclencher les poursuites, ni porter les problèmes devant ses instances et encore moins sur la place publique, sans y être autorisée par le Premier ministre...

 

Une enquête cinglante

 


L’enquête d’intégrité publiée par Transparency-Maroc a révélé un taux de pénétration de la corruption ahurissant. Les ménages sont littéralement écrasés par de telles mœurs. La corruption existe partout dans les institutions publiques et privées. Elle est très courante dans certains secteurs comme la police, l’administration locale, la douane et la magistrature.

 

Voici des exemples de l'enquete menée par  l ' ONG auprès de la population marocaine :


 >> 4 % de l’échantillon ont déclaré avoir payé des greffiers / magistrats / juges. En tête de ceux qui reçoivent figurent les avocats (42%), certainement en tant qu’intermédiaires, les juges (29%) et les greffiers (29%). Le montant moyen payé est de 1330 Dhs  jusqu ' à 2345 Dhs (L'équivalent de  130 à 230 euros ).

69% déclarent que les versements sont fréquents ou toujours utilisés. Le résultat recherché est atteint dans 55% des cas. La corruption prend souvent la forme de versement d’argent liquide (95%), l’offre de cadeaux représente 30% et l’offre de services 24%. La combinaison de ces différentes modalités est possible» La seule note optimiste dans cette situation totalement désolante est illustrée par le pourcentage élevé de ceux qui considèrent qu’il est possible d’éliminer la corruption: 79%.

 

Pour plus de détails jetez donc un coup d'oeil sur l'enquete menée par Transparancy international ..

 

 Voici enfin quelques exemples de corruptions dans certains services (La liste n'est evidemment pas exhaustive )..

 

L'éducation :

 

Les enseignants exigent parfois que les élèves les paient pour des cours supplémentaires qui devraient faire partie du travail normal en classe.

Les écoles privées emploient du personnel des écoles publiques. Ce personnel continue de percevoir leurs salaires publics moins importants en meme temps. Cela reduit de facto la disponibilité des enseignants à assumer pleinement leurs fonctions dans le secteur public

Les retards dans la construction des écoles ou le manque d’action malgré des dispositions budgétaires.

Le favoritisme dans les contrats de construction pour les infrastructures ce qui entraine un manque de concurrence et des frais accrus pour ce qui est accompli.

Fuite dans les intrants destinés aux élèves et enseignants dans les programmes scolaires. La nourriture est vendue en dehors du système scolaire au lieu d’etre distribuée aux élèves comme prévu. Le matériel scolaire comme les manuels et les matériels éducatifs sont susceptibles d’etre vendus ailleurs au lieu d’etre utilisés par les élèves.

 

             L’argent attribué au niveau du ministère pour les écoles n’arrive pas toujours à sa destination.

             La performance décline dans les taux d’obtention des diplomes dans les écoles primaires et

             secondaires et pour obtenir le baccalauréat indispensable pour poursuivre des études. Ceci est

             perçu  comme étant directement la conséquence de la gestion et de la performance du personnel 

             et non pas seulement en raison de la motivation des élèves. 

            

             Au niveau du service publique marocain  :

                                                            • Beaucoup de transactions visant à certifier conforme des documents de la famille

                                                              peuvent entrainer une demande de pot de vin.           

• Les permis de construction en tout genre

• Les autorisations pour le commerce de marchandises dans tous les aspects de la chaine du marché agricole

• Les autorisations pour opérer un commerce dans le secteur formel

• Les inspections des sites de construction

 

 Les services d’électricité, eau, égouts et ramassage des déchets sont particulièrement vulnérables aux irrégularités dans la facturation. Dans certaines villes, le gouvernement facturait en plus pour des services de base pour l’alimentation en électricité et en eau dans certaines juridictions..

 

Voici pourtant ce que dit la loi marocaine sur le délit de corruption : 

 

Code pénal 1962 :

Rend la corruption illégale de même que les abus de pouvoir - (articles 248, 251, 252, 253, 255,256, 257)

- détournement d’argent public ou privé (241)

- destruction de documents (242)

- recevoir des biens et services qui ne sont pas dus (243)

- traffic d’influence (244) ;

- conflit d’intéret et demande de contributions illégales (245, 246 247)

- corruption en privé (249)

- blanchiment de l’argent (loi du 17 avril 2007)

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 20:27

 Cela fais 60 ans que les médias détourne la vérité sur la véritable identité d'israel , son histoire et ses ambitions ..une espèce de propagande israélienne relier par les médias ..

voici donc les mensonges que l'on a réussi à nous faire avaler de façon à redorer la légitimité d'israel aux yeux du monde :  

   

1/ On nous dis qu'Israel a été crée en réaction au génocide commis par les allemands pendant la seconde guerre mondial 1940-1945 ..

 

>>Faux -

 

Ce fut un projet colonial décidé auparavant au congrès de Bale en 1897 , Les sioniste par l'entremise de Theodeor Hertzl  décidèrent à ce moment là de coloniser la palestine en faisant appel aux grandes puissances colonial de l'époque pour s'assurer  leurs protection, la Grande Bretagne se porta candidat (L'empire Ottomans avais refuser ce soutiens ) et obtenais à l'occasion un ancrage colonial dans la région ..de ce fait ils affaibliraient l'Egypte qui étais à l'époque une puissance montante dans cette région, contrôleraient le Canal de Suez (route indispensable vers les indes)et feraient main basse sur les richesses pétrolifères dont les états-unis flaireront par la suite l'immense manne financière .  

   

A ce moment là rappelons que l'Afrique fut partager tel un vulgaire morceau de gateau à la conférence de Berlin en 1885 (Angleterre,France,Belgique,Allemagne et Portugal ..) nous sommes donc dans une période de colonisation ..Et par consequent l'avenir colonial et meme l'avenir de l'humanité se jouais bel et bien à ce moment précis

   

 

2/ On nous dis que les juifs rejoignèrent leurs terre après leurs expulsions par les romains vers 70 Après JC...

   

>>Faux

 

Il n y eu aucune exode , les populations n'ont pas bougées et les arrivées en masse  vers la palestine furent celle des Européens de l'Est s'étant convertis au Judaïsme ainsi que quelques maghrébins d'Afrique de l'Ouest

(les descendants des juifs de l'époque de JC ne sont ni plus ni moins que  ces memes palestiniens d'aujourd'hui ..)

 

il n 'y eu donc aucune histoire ,langues ou culture commune facilitant la création d'un état mais uniquement une religion..et celle ci  ne justifie aucunement la légitimité de la création d'un Etat

 

3/La Palestine nous raconte-t-on étais vide ou presque à l époque ou elle fut peuplée par les juifs européens ..  

   

>>Faux

   

Les palestiniens possédaient d'immenses cultures d'oliviers , de blé ,d'oranges et y étaient en nombre .. mais les colons Britanniques et Juifs voulurent s'y installer à partir de 1920 , les paysans palestiniens refusèrent logiquement de céder leurs terres ce qui provoqua de violentes révoltes ,des manifestations et des guérillas dont les sionistes et les britanniques sortirent vainqueurs ..

Ils  occupèrent donc ce territoire par la suite  ..

 

4/Les palestiniens nous dit-on partirent d'eux même à cet époque ...

   

>>Faux

   

Ils furent chasser par la violence , la terreur et le mépris systématique des colonialistes qui s'accaparrèrent le territoire et expulsèrent les habitants ..

   

5/De nos jours on stipule qu'Israel est le seul Etat démocratique de la région du Moyen-Orient..

   

>>Faux

   

C'est meme l 'un des seuls états au monde où la constitution  n'affiche pas les limites du territoire de son pays..  

   

On s'aperçois qu'Israel demeure un projet d'expansion  n'ayant aucune limite ..de plus cette constitution précise qu'"Israel est l'état des juifs" ..en d'autres termes , tout les autres peuples ne sont que des sous-citoyens ..

 

N'est ce pas là une violation flagrante de la démocratie ??

   

6/On nous raconte que si les Etats-unis aide son allié israélien en lui octroyant plus de 3 milliards de dollars chaque année,c'est  entre-autre pour la protection de la stabilité de la région et la coopération intra-militaire envers un alliée pacifique dans la région....

   

>>Faux

   

Les Etats-unis ont de tout temps placées et protègées des dictatures comme l'Arabie Saoudite , le Koweit ,  l Egypte pour ne citer qu'eux , cela afin de  leurs permettre de contrôler leurs richesses pétrolifères ou d'un point de vue purement géo-stratégique dont le seul but demeure le pouvoir et l'interet financier  ..

la recherche de la démocratie  dans la région est qu'un énième tissue de mensonge ..et Israel sert donc à cet impérialisme Américain comme un état satellite policier maintenant l'ordre et faisant contrepoids à toute velléités de résistances  ..comme il l'avaient d'ailleur fais en 1953 avec le shah d'Iran en renversant pour le coup le premier ministre iranien Mossadegh ( C'est La CIA qui s 'en chargeas)..celui ci, eut le malheur de nationaliser les compagnies petrolières et eu la courageuse idée de préserver les retombées économiques du marché de l'or noire en  investissant dans son pays le bénéfice ..

 

Par la suite ils mirent sur le trone le Shah d 'Iran  qui ne fut qu'une énième marionnette des Etats-unis  (Ces méthodes sont toujours pratiquées aujourd'hui par les Etats-unis ( Mettre et demettre...))On connais la suite , les Etats-unis perdèrent le controle du pays suite à la révolution et se rabattèrent donc sur Israel en lui promettant un alliement eternelle..

Israel s'arroge encor aujourd 'hui  la liberté de violer le droit international et les conventions de l'ONU car elle sait que le soutiens de Washington par le biais de son véto à l ' ONU est unanime..

 

Nous nous apercevons très bien que les Etats-unis mènent une guerre économique dans la région depuis des décennies et qu'elle se moque de la démocratie dans le monde du moment que cela ne concerne pas son peuple....

(Au niveau européen nottamment, l'industrie européenne de l'armement collabore avec l'industrie israélienne ( En france par exemple ce sont les firmes  Dassaut ou Lagardère qui y contribuent peu ou prou..)  et  l'union européenne lors des élections palestienne avais refusé la légitimité du Hamas élu pourtant démocratiquement et dans le même temps , contribuaient officieusement au bombardement israélien dans la Bande de Gaza en 2006 ..)

   

L'Etat d'Israel nie les qualités entre  juifs et  musulmans et persiste dans ces crimes , sa colonisations et sème sans cesse la tension et la haine (vole de terre aux palestiniens ,occupation illégitimes , impossibilité de vie normal pour les palestiniens ,chek-point interminables  ,colonisations , expulsions..)

 

N'oublions pas que  l'ONU dans sa charte cède tacitement le droit à tout peuple au monde à  résister par tout les moyens à une quelconque démarche d'occupation ..

 

N'est ce ,que son droit ,que le peuple palestiniens exerce contre l'occupant israeliens ?

 

La résistance deviens dans ce cas legitime...

 

 

Esperont un la paix un jour ..

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 03:56

 Qu'est-ce que l'Internet ?

 L'Internet est physiquement composé des millions d'ordinateurs qui y sont connectés, des matériels d'interconnexion et des câbles qui les relient.

Ces ordinateurs sont très différents les uns des autres, aussi bien du point de vue matériel que logiciel.

 Le matériel comporte de banals PC (micro-ordinateurs) et d'énormes machines, comme celle qui héberge le moteur de recherche AltaVista, dont le prix les met hors de portée de toute association. Mais la différence n'est que quantitative : tous bénéficient d'un égal accès à l'Internet... Répétons-le : il n'y a pas de différence qualitative entre les machines serveuses et votre machine de bureau. Et, même du point de vue quantitatif, le serveur web que vous consultez est probablement hébergé sur une machine plus petite que votre PC multimédia dernier cri.

La plus grosse différence entre ces ordinateurs est logicielle : ils fonctionnent avec des systèmes d'exploitation différents. Le système d'exploitation est le logiciel de base de l'ordinateur. C'est lui, bien plus que le matériel, qui détermine le comportement de la machine. Le PC sur lequel cette fiche a été écrite utilise le système d'exploitation Debian.

 

Cela a beau être un PC, un habitué du système d'exploitation MS-Windows aurait sans doute du mal à s'en servir... Le matériel, en fait, n'est qu'une caisse et l'utilisateur interagit avec du logiciel. Ainsi, un Macintosh utilisant Debian ressemblera beaucoup plus à un PC avec Debian qu'à un autre Macintosh dont le système d'exploitation est le MacOS d'Apple...En plus du système d'exploitation, logiciel de base utilisé par la machine, tout ordinateur possède un grand nombre de logiciels d'application, ceux qui vont servir au travail quotidien : traitement de textes, éditeur de textes, vérificateur de pages web, logiciel de dessin.........

 

Il existe une plus grande variété de logiciels que de systèmes d'exploitation. D'où la première règle, imposée par cette variété : vos correspondants sur Internet n'ont pas forcément les mêmes logiciels que vous. On reçoit souvent des documents par courrier électronique. Certaines personnes envoient des documents spécifiques d'un logiciel particulier, ou même d'une version particulière d'un logiciel. Si vous voulez maximiser vos chances d'être lu, tenez-vous en aux normes communes à toutes les machines de l'Internet .

 

Ce n'est pas parce que vous avez MS-Word version 2000 que vos correspondants auront fait le même choix d'équipement.

 

Les ordinateurs ne sont pas tout : d'abord, outre votre machine de bureau, de nombreux autres ordinateurs concourent à ce que l'Internet soit en état de marche. Il y a le serveur web, sur lequel vos fichiers sont hébergés (et les logiciels qui tournent sur ces machines sont en général très différents de ceux que vous avez sur votre micro-ordinateur) les serveurs de noms de domaine, et des machines plus éloignées encore de la vôtre comme les routeurs - les postes d'aiguillage de l'Internet - soit les machines où se prend la décision d'envoyer des données par une route plutôt que par une autre. Quoique invisibles, ils sont indispensables, et les performances de l'Internet dépendent beaucoup d'eux. Car, ces machines si discrètes - et les câbles qui les relient - forment l'infrastructure de l'Internet...

  Comment ça fonctionne ?

  La plupart (mais pas tous) des services de l'Internet fonctionnent en mode client-serveur. Cela veut simplement dire qu'un des ordinateurs possède les informations, celles-ci sont stockées sur ses disques, et que l'autre va les lui demander. Le serveur est celui qui possède les informations. Il attend des clients et, comme ceux-ci peuvent arriver n'importe quand, le serveur est typiquement une machine allumée 24 heures sur 24...

 Le client est couramment votre machine de bureau : au moment où vous le décidez, votre ordinateur va aller chercher des informations sur le serveur. Notez que, dans le cas du web, une même machine serveuse peut héberger de très nombreux sites.... Pour que le transfert d'informations du serveur au client se fasse bien, il faut que le client connaisse l'adresse du serveur, pour savoir où demander, parmi les milliers de machines connectées, et que le serveur et le client parlent un langage commun, ce que l'on nomme un protocole...

  Les adresses sont utilisées partout dans les réseaux (et pas seulement dans les réseaux informatiques, un numéro de téléphone est un exemple d'adresse). Dans l'Internet, vous avez un type d'adresse par service utilisé. Par exemple, pour le web, les adresses se nomment des URL (Universal Resource Locator, ce qui veut dire, à peu près, adresse universelle d'une ressource) et  ressemblent à : http://www.globenet.org/RLF Vous n'êtes pas obligé de comprendre cette adresse mais vous devez la taper sans erreur en respectant notamment la différence majuscules/minuscules.............

 Si vous voulez la décoder, notez simplement que le premier champ (les lettres avant le :) désigne le protocole, c'est-à-dire le langage informatique à utiliser entre les deux machines (il en existe d'autres que HTTP), le deuxième champ (entre les // et le premier / isolé) est le nom de la machine serveuse et le reste de l'adresse désigne un fichier ou dossier précis sur un serveur qui peut en comporter beaucoup.

 

Ceci ne concerne que le web : les adresses du courrier électronique sont différentes. Il s'agit en effet d'un service très différent, aussi bien dans ses concepts que dans son utilisation. Elles ressemblent à : bortzmeyer@ras.eu.org Le premier champ (à gauche du @) est en général le nom du destinataire (cela peut être un pseudonyme ou des initiales) et le deuxième champ (à droite du @) est un domaine. Les câbles Tous ces ordinateurs sont reliés par des câbles, eux aussi très variés........

 

Vous avez peut-être entendu des affirmations du type "Pour surfer plus vite sur le Net, il faudrait plus de fibres optiques". En réalité, le problème du débit des tuyaux est bien plus complexe que cela.... Pour l'utilisateur de l'Internet, la performance dépend de la latence et du débit. La première est le temps que mettent les données à voyager. Le second est la quantité de données qui peuvent passer en même temps. Pour prendre une comparaison automobile, un scooter a certainement une meilleure latence qu'un camion dans les rues de Paris (il arrivera avant le camion) mais le camion a un meilleur débit (un déménagement avec le camion prendra moins de temps)...

 

Bref ,   le facteur essentiel qui gouverne la latence est la longueur du "câble". Une liaison satellite a en général une mauvaise latence car la plupart des satellites de télécommunication sont installés sur l'orbite géostationnaire, qui est loin de la Terre. C'est pour cela que les liaisons transatlantiques sont en général le fait de câbles sous-marins. Pour un serveur web, c'est en général le débit qui est le plus important.

 

Le facteur essentiel qui gouverne le débit est la rapidité de modulation de l'émetteur, c'est-à-dire la capacité de l'émetteur à émettre beaucoup de bits en peu de temps. Cette capacité dépend assez peu du câble (encore qu'un câble de qualité insuffisante puisse empêcher de tirer parti d'un émetteur rapide mais bon ...) 

 

C'est ainsi que les mêmes câbles du téléphone peuvent faire passer les 14 kilobits par seconde d'un modem bas de gamme ou le débit mille fois supérieur de la technique ADSL . On voit que la fibre optique n'est nullement nécessaire. Le kilobits par seconde, c'est l'unité de débit (l'unité de latence étant la seconde). Plus ce chiffre est élevé, plus vous faites passer d'informations par seconde. Une image typique d'une page web fait entre 10 et 40 kilo-octets. Une page web typique, sans les éventuelles images, fait entre 1 et 2 kilo-octets. Une image à qualité suffisante pour être imprimée atteint facilement 1 méga-octet (1024 kilo-octets).

 

L'intégralité de la Bible, Ancien et Nouveau Testament, prend, après compression, à peu près la même taille. En gros avec le modem à 14 kilobits par seconde ci-dessus, on fera passer la Bible en 8000/14 = moins de dix minutes. Si on télécharge la Bible, on est en général prêt à patienter un peu. Mais, quand on attend une page web, on supporte beaucoup moins bien une attente, ne serait-ce que de sept ou huit secondes. Dans le même temps, avec un modem identique, on peut faire passer 14 kilo-octets, ce qui fait une page moyenne avec une ou deux très petites images..

  Enfin, le son ou la vidéo consomment tellement de débit qu'il s'agit d'un véritable gaspillage des ressources du réseau. Dans ce domaine, la notion de développement durable ne s'est pas encore imposée. Donnons quelques valeurs typiques de débit. Un modem courant débite entre 25 et 30 kilobits par seconde, selon l'état de la ligne téléphonique bien sur (il ne sert à rien d'avoir un modem rapide sur une mauvaise ligne, un problème que les Africains connaissent bien lol ). Une ligne spécialisée (donc permanente) Transfix par ex va entre 256 kilobits par seconde et 2 mégabits par seconde.... Un réseau local à technologie Ethernet, comme il y en a sans doute dans votre entreprise ou votre université, va à 100 mégabits par seconde...

 Les grands câbles transatlantiques ont un débit de plusieurs dizaines de gigabits par seconde, mais partagé entre beaucoup d'utilisateurs. C'est là en effet la plus grande escroquerie qui accompagne les discours des fournisseurs d'accès ou d'hébergement sur les performances !! c'est a dire faire croire que le débit du dernier lien, celui qui arrive sur le bureau de l'utilisateur, est le plus important. En réalité, le goulet d'étranglement est bien souvent ailleurs.

 

Les grandes lignes entre opérateurs de télécommunication ont effectivement un très fort débit, mais elles sont aussi très sollicitées...ben oui  imaginez un fournisseur d'accès ayant cent cinquante abonnés connectés simultanément, grâce à ses batteries de modems...

 

.S'il a un débit total de 2 mégabits par seconde dans les lignes le connectant à l'extérieur, chaque abonné ne disposera que de la vitesse d'un médiocre modem.. puisqu'ils se partagent le débit... Vu le taux de partage régulièrement pratiqué, on comprend qu'aucun fournisseur d'accès n'annonce ces chiffres.... C'est encore plus vrai si vous passez par les lignes internationales.

Si vous regardez un site web hébergé au Japon, le débit pratique dont vous disposez, pour vous tout seul, est très inférieur à celui du plus lent modem. Croire que passer d'une technologie modem à une technologie, disons, ADSL, accélérera vos consultations est erroné....

 

Croire que votre site est assez rapide s'il peut être consulté avec un modem à 28 kilobits par seconde, est dangereux : si vous avez des lecteurs lointains, quelle que soit la sophistication de leur équipement, ils ne pourront pas avoir un tel débit en fait .... 

 

Ce partage varie en outre dans le temps. Combien d'utilisateurs, convaincus par le discours commercial d'un nouvel opérateur ("Chez nous, cela va bien plus vite") ont pris un nouvel abonnement, constaté effectivement que cela marchait mieux, pour se retrouver, trois mois plus tard, aux mêmes débits qu'avant, lorsque beaucoup d'autres ont été convaincus, et utilisent les mêmes lignes qu'eux. Je vais résumer :  le débit à prendre en compte est celui du plus faible maillon de la chaîne.

 

Rien ne sert de courir sur une portion du trajet, s'il y a des obstacles sur une autre...voilà en esperant que vous ayez pigés..  <<<<< à noter que ses sources ne sont pas les miennes .. sinon j'aurais fais des études d'ingenieur informatique ..ce qui n'est pas le cas..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 21:20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                        

Premier gestionnaire mondial de portefeuilles, le Carlyle Group rassemble le gratin de la politique mondiale. Piloté par l’ancien secrétaire à la Défense Frank Carlucci, il comprend aussi bien George Bush père que les Ben Laden, George Soros, Mikhail Khodorkovsky ou John Major. Il s’est spécialisé dans la prise de contrôle de sociétés d’armement et de médias. Profitant de la présidence d’un de ses anciens cadres, Bush fils, il influe selon ses intérêts sur la politique étrangère des États-Unis. Usant et abusant de ses relations, le groupe réalise 30% de retour sur investissement au risque de se voir régulièrement mis en cause dans des affaires d’initiés et de corruption.

 

 

                        Le réseau carlyle est né en faveur d'une affaire d'esquimaux...


Au terme d’un accord avec l’État fédéral, des sociétés d’Alaska ont reçu, en 1971, d’importantes subventions du gouvernement fédéral pour créer des entreprises sur place.. Quinze ans plus tard, la plupart de ces sociétés avaient accumulé des dettes considérables et menacaient de déposer le bilan. Le sénateur d'alors de l’Alaska, Ted Stevens, parvint alors à faire adopter une clause dans la loi fiscale de 1984 autorisant ces sociétés à vendre leurs dettes à des compagnies états-uniennes florissantes, en échange d’un cadeau fiscal. En clair, une société esquimau ayant perdu 10 millions de dollars en une année fiscale peut vendre ses dettes 7 millions de dollars. L’acheteur états-unien peut, quant à lui, retrancher 10 millions de dollars des bénéfices déclarés à l’IRS, profitant ainsi d’une réduction fiscale de 3 millions de dollars ...vous comprenez ?

 

Stephen Norris, cadre dirigeant de la division fusion-acquisition de la société Marriott, réalise que cette niche fiscale constitue un filon à exploiter. Son objectif : trouver des sociétés basées en Alaska disposées à vendre leurs dettes, les mettre en contact avec des compagnies états-uniennes, et empocher au passage 1 % de commission. Pour monter l’opération, il débauche David Rubinstein, ancien membre de l’administration Carter , qui travaille alors depuis 6 ans, au sein du cabinet Shaw, Pittman, Potts & Trowbridge et de G. William Miller & Co, également au service fusion-acquisition. David Rubinstein bénéficie d’un impressionnant carnet d’adresses qui lui permet de trouver les interlocuteurs des deux côtés...
Le succès de l’opération, conduite au sein de Mariott, incite les deux hommes à quitter la structure pour s’installer à leur compte.. En quelques mois, ils s’arrogent ainsi 1% sur un milliard de dollars de réductions d’impôts obtenu, soit 10 millions de dollars. Le tout au sein d’une société nouvellement créée, et qu’ils vont nommer comme le Carlyle Hotel de New York, où ils tiennent la plupart de leurs rendez-vous. Le Carlyle Group est né.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et le gouvernement fédéral supprime rapidement cette niche fiscale. Rubinstein et Norris se reconvertissent alors dans le rachat d’entreprise, dans la conjoncture économique florissante des années 1980. Le but du jeu consiste à obtenir des prêts auprès de grandes banques, à acquérir des positions importantes dans des sociétés en difficulté, en prendre le contrôle à bas prix, réorienter leur politique commerciale puis les revendre à un prix supérieur. Le principal mode d’action est le rachat d’entreprise financé par l’endettement .

Les débuts sont chaotiques, Stephen Norris et David Rubenstein découvrant progressivement la nature impitoyable de l’univers économique dans lequel ils souhaitent opérer.. Plusieurs opérations de rachat échouent au profit de sociétés plus rompues à l’exercice, tandis que d’autres réussissent, mais sans générer les profits escomptés. Au contraire, les pertes s’accumulent pour Carlyle en 1987-88. Les deux associés cherchent donc du renfort et recrutent plusieurs personnalités telles que Dan D’Aniello et William Conway, ancien dirigeant du service financier de MCI Communications..
A ce moment là ,Le plus gros coup est le recrutement d’un professionnel avisé de la finance, au passé politique controversé, Frederic V. Malek. Ce dernier, ancien chef du personnel du président Nixon, subit de plein fouet, en septembre 1988, un article du Washington Postrelatant les délires paranoïaques et antisémites du président Nixon. On y apprend que Malek a, en juillet 1971, établi à la demande du président un listing des employés juifs du Bureau du Travail et des Statistiques, une démarche qui a abouti à l’époque à la mise au placard de deux fonctionnaires juifs situés haut dans l’organigramme, Peter Henle et Harold Goldstein. Le jour même de l’éclatement de l’affaire, qui compromet gravement sa carrière politique, il reçoit un appel de Stephen Norris qui l’invite à rejoindre Carlyle. Pour la société de Washington, c’est une façon inespérée de recruter un homme extraordinairement bien introduit dans le milieu des affaires états-uniens. Dans son carnet d’adresses figurent notamment les noms du président George H. W. Bush et de son fils, George Walker Bush, futur président. Avec lui, Carlyle peut acquérir une nouvelle dimension.

Cette nouvelle dimension ne concerne pas la réussite financière, mais plutôt le développement incroyable des connexions politiques de la firme, qui permettront, plus tard, d’importants succès..

 À l’époque, le premier projet concerne la reprise en main de Craterair, une société fournissant les repas aux passagers des vols de plusieurs compagnies aériennes. Le président directeur général de Marriott, J. W. Marriott, souhaite en effet se débarrasser de ce poids mort de sa compagnie, en 1989. Dan Altobello, qui dirige ce secteur, propose immédiatement à Carlyle de le racheter. Ce choix apparaît aujourd’hui comme une évidence : Norris, Malek et D’Aniello sont en effet tous les trois des anciens dirigeants de Marriott.
C’est Frederic V. Malek qui s’occupe de l’opération, à laquelle il fait participer George W. Bush, fils du président de l’époque. L’expérience du fils Bush dans le milieu du pétrole n’a a priori aucun rapport avec ses nouvelles fonctions de membre du conseil d’administration de Craterair. C’est donc ailleurs qu’il faut chercher les raisons de son recrutement, des raisons révélatrices des nouvelles méthodes de Carlyle... En réalité, Malek joue un jeu à trois bandes : d’un côté, il vient de négocier, loin de Carlyle, la reprise de la compagnie aérienne Northwest, dont il est le PDG. Cette compagnie a très souvent recours aux services de Caterair. De plus, elle a besoin d’autorisations fédérales en matière de régulation aérienne pour développer son activité. Le recrutement de George W. Bush, qui a besoin d’étoffer son CV dans le monde des affaires, permet d’envisager l’octroi des autorisations par l’entremise de son père, qui siège à la Maison-Blanche, et donc un regain d’activité pour Caterair. La boucle est bouclée. La Guerre du Golfe, qui amène la peur des attentats et la hausse des prix du pétrole entraîne malheureusement pour Carlyle une crise du secteur de l’aviation civile. L’audacieux montage subit donc un échec cuisant. Mais la compagnie de Norris et Rubinstein a, entre temps, considérablement accru ses contacts politique ....

 

En 1988, l’administration Reagan quitte la Maison-Blanche. Carlyle, fidèle à sa tradition, décide d’en recruter les meilleurs éléments. Le choix se porte sur Franck Carlucci , qui vient juste de quitter son poste de secrétaire à la Défense. Le 26 janvier 1989, il devient vice-président du Carlyle Group, ouvrant une nouvelle ère pour la société...
C’est en effet un renfort politique de très haute valeur. Très impliqué dans la Guerre froide, au cours de laquelle il a fomenté un grand nombre de coups fourrés dans divers endroits de la planète, Carlucci est l’homme des services états-uniens, ancien camarade de classe de Donald Rumsfeld à Princeton. Il est vice-directeur de la CIA en 1978, sous l’administration Carter, avant d’intégrer le département de la Défense de l’ère Reagan, sous la direction de Caspar Weinberger. Après un passage, en 1982, à la Sears World Trade où il est impliqué dans une affaire de trafic d’armes liée à la CIA, il est nommé en 1986 à la tête du Conseil de sécurité nationale, en remplacement de l’amiral John Poindexter, carbonisé par l’affaire Iran-Contra. En novembre 1987, il remplace Caspar Weinberger au poste de secrétaire à la Défense, pour les dix-huit derniers mois de l’administration Reagan. Au cours de cette période, il se familiarise avec le processus d’élaboration du budget des armées et de ventes d’armes.Autant dire une personne très futée.. Une expérience précieuse pour son futur poste au sein de Carlyle.

Frank Carlucci va ainsi être à l’origine du premier rachat lucratif pour Carlyle dans le milieu de l’armement. Il est en effet proche de Earle Williams, le président de BDM International, une société de conseil en questions de défense, filiale de Ford Aerospace. Ce dernier a réussi le tour de force de se faire nommer à la Naval Research Advisory Board, qui conseille la Navy états-unienne sur ses choix stratégiques à long terme, permettant ainsi à BDM d’obtenir de juteux contrats. Le tout en recrutant simplement, au sein de BDM, la femme de Melvyn Paisley, alors en charge de l’attribution des contrats de la Navy. Ce dernier rejoint même les rangs de BDM après avoir quitté ses fonctions en 1987..
Ce joyeux cocktail de corruption, de trafic d’influence et de fraude fait finalement l’objet d’une enquête d’envergure à l’été 88, qui aboutit à la mise en accusation de douzaines de responsables du Pentagone, en regard de leur attribution des contrats de défense.. Le plus éminent d’entre eux n’est autre que... Melvyn Paisley. Le scandale éclabousse donc logiquement au passage BDM, dont la valeur chute dramatiquement, laissant la place libre à des repreneurs. Achetée 425 millions de dollars par Ford Aerospace en 1988, elle est rachetée 130 millions par Carlyle en 1990, grâce aux bons offices d’Earle Williams qui y conserve son poste de président, tandis que Carlucci et William Conway font leur entrée au conseil d’administration. Le succès de Carlyle est complet.

En quatre ans, le Carlyle Group a mis en place les bases de son succès futur : un savoir-faire financier, un carnet d’adresses politiques fourni et une spécialisation dans le secteur de la Défense où précisément les contacts politiques de haut-niveau sont essentiels. La période qui suit est une mise en application des leçons tirées du passé. C’est aussi la période qui voit William Conway prendre une part de plus en plus importante dans les décisions du groupe. C’est un homme d’affaires réputé pour son flair dans le monde de la finance, mais aussi pour ses méthodes de management autoritaires et conservatrices. Il est à l’origine, avec David Rubinstein, de la reprise mouvementée de la division Défense et Aérospatiale de LTV Corp, qui renforce la réputation du groupe.

À la même période, le Carlyle Group noue des relations avec l’Arabie saoudite. Profitant de la guerre du Golfe et d’une diplomatie états-unienne tournée vers le régime des Saoud, Carlyle rentre en contact avec le prince Alwaleed bin Talal, alors âgé de 35 ans à l'epoque , neveu du roi Fahd ayant fait ses études aux États-Unis. Devenu très riche d’une manière qui reste aujourd’hui inconnue, il souhaite à l’époque investir aux États-Unis. Le climat politique y est favorable, et la crise financière incite les banquiers à chercher de l’argent là où ils en trouvent. L’une des plus grandes banques du pays, la Citicorp, cherche ainsi 1,5 milliard de dollars pour rester à flot. Conscient de l’opportunité, le prince Alwaleed passe par un cabinet d’affaires de Washington pour intervenir. Ce cabinet lui conseille d’avoir recours aux services du groupe Carlyle, qui possède de nombreux atouts en matière de connexion politique qui peuvent se révéler utiles au prince. La manœuvre se heurte néanmoins à l’opposition de plusieurs membres du Congrès, hostiles à la prise de contrôle des banques états-uniennes par des investisseurs étrangers. L’entregent de Stephen Norris permet finalement d’obtenir l’agrément indispensable du Federal Reserve Board, à condition que le prince Alwaleed n’intervienne pas dans la gestion de la banque. Le 21 février 1991, le Carlyle Group peut donc se vanter d’avoir permis l’investissement de 590 millions de dollars du prince saoudien dans l’une des principales banques états-uniennes. La manœuvre permet au prince d’être potentiellement détenteur de 15 % des actions de la banque, devenant ainsi l’un de ses principaux actionnaires.
Des déclarations à l’emporte-pièce de Stephen Norris, revendiquant pour Carlyle le sauvetage de la banque et sous-entendant que le prince chercherait certainement à influer sur les décisions du conseil d’administration, amènent finalement le Federal Reserve Board à revenir partiellement sur son autorisation. Il n’empêche, le Carlyle Group a réussi son entrée sur la scène internationale.

La société va profiter de son avantage pour acquérir, en 1992, une entreprise peu connue, Vinnell, qui doit servir de relais au Proche-Orient pour l’expertise militaire détenue par Carlyle. Vinell est une société privée dont l’activité consiste à entraîner des armées étrangères lorsque celles-ci en ont besoin. Elle forme depuis 1975 les forces armées saoudiennes, et ses mercenaires, composés des éléments les plus aguerris des Special Forces, ont combattu aux côtés des troupes régulières lors de la Guerre du Golfe, en 1991. A l’époque, une commission d’enquête parlementaire diligentée par le sénateur Henry Jackson avait révélé que les critères de recrutement exluaient que soit embauché toute personne de religion juive. On retrouve ensuite la société lors du scandale de l’Irangate, puisque Richard Secord, général à la retraite de l’Air Force travaillant pour Vinnell fût impliqué en tant que complice d’Oliver North. En 1987, un article de Time Magazine met à nouveau en cause la société de mercenaires en révélant que deux de ses employés auraient été impliqués dans la tentative avortée de renversement du Premier ministre de Grenade, l’homme de gauche Maurice Bishop.

La reprise par Carlyle ne va rien changer aux activités de Vinnell. Au contraire, elle va s’accompagner d’un renforcement de la présence militaire états-unienne dans la région, de 1992 à 1995. En 1995, les bureaux à Riyad de Vinnell et de BDM, deux sociétés détenues par Carlyle, sont soufflés par un attentat meurtrier qui fait sept morts, dont cinq États-uniens. Les bureaux visés sont ceux soutenant le contrat de Vinnell auprès de la Garde nationale, à une époque où de nombreux Saoudiens souhaitent voir l’armée états-unienne quitter le pays. L’affaire fait grand bruit aux États-Unis et de nombreux témoignages anonymes font alors ressortir que Vinnell est, en réalité, une façade pour les interventions de la CIA, chargée, en Arabie saoudite, d’infiltrer l’armée nationale. D’après un ancien employé, même après le rachat par BDM (donc Carlyle) de la société, celle-ci aurait conservé toute son autonomie. Voilà qui lève une part du voile sur la couleur politique et les intentions des dirigeants du Carlyle Group. Ceux-ci ont néanmoins revendu Vinnell en 1997 , ce qui n’empêche pas celle-ci de continuer son œuvre en Arabie saoudite. Un rôle qui lui valut d’être au cœur d’importantes polémiques après les attentats du 11 septembre et l’apparition, au sein de l’administration Bush, d’un violent courant anti-saoudien.

En 1993, le Carlyle Group poursuit son parcours du combattant pour parvenir au sommet du monde de la finance. Pour cela, il a besoin d’un nouvel atout pour ses relations publiques et politiques, une figure reconnue plus disponible que Frank Carlucci, devenu entre-temps membre du conseil d’administration de 32 sociétés, dont certaines n’appartiennent pas à Carlyle. À la fin de l’ère Bush, en 1992, David Rubenstein, Frank Norris et William Conway se rendent donc à la Maison-Blanche pour y débusquer l’oiseau rare : ce sera James A. Baker III . Ce dernier dispose d’impressionnants états de service au profit des républicains : sous-secrétaire d’État au Commerce sous Ford en 1975, il fût directeur des campagnes de Ford, Reagan et Bush, directeur de cabinet de Ronald Reagan de 1981 à 1985, secrétaire au Trésor de 1985 à 1988, puis secrétaire d’État sous George Bush père de 1989 à 1992. Après la défaite de ce-dernier face à William Jefferson Clinton, il retourne vers le monde des affaires d’où il est issu, en acceptant des responsabilités à la fois pour Enron et pour le Carlyle Group. L’annonce de son recrutement par la société basée à Washington déclenche une effervescence médiatique autour de Carlyle, et on annonce même l’arrivée prochaine au sein du groupe de Colin Powell. En tout état de cause, l’arrivée de Baker renforce considérablement la position de Carlyle.

Le nom de James Baker va permettre au groupe de lever des fonds importants, ce qui avait été impossible jusque-là. Le premier objectif, fixé par David Rubinstein à 500 millions de dollars, sera rapidement dépassé, grâce à l’arrivée du financier George Soros, qui vient, en 1992, de mettre la livre anglaise à genoux . Celui-ci accepte d’investir 100 millions de dollars dans la société, mais aussi évidemment de lui apporter sa propre notoriété de financier hors-pair. Ce qui permet à Carlyle de lever, en 4 ans, plus de 1,3 milliard de dollars, soit plus de deux fois la somme initialement recherchée. Les rachats sont alors couronnés de succès, le groupe se focalisant sur les domaines liés à la Défense et aux ventes d’armes, deux terrains qui nécessitent des contrats avec le gouvernement. Or la proximité avec les décideurs politiques est désormais la spécialité de Carlyle. Le groupe va ainsi fleurir, faisant gagner près de 30 % annuels à ses actionnaires.
La liste des membres du Carlyle continue elle aussi à s’allonger, avec l’arrivée de George Bush Sr au rang de « conseiller supérieur », celui-ci étant devenu un ami proche de David Rubinstein, mais aussi de l’ancien Premier ministre conservateur britannique, John Major, qui est chargé des investissements en Europe, fin 1997. Le Carlyle Group bénéficie également du soutien du fonds de pension de la Banque mondiale, dont il a recruté l’ancienne trésorière en charge des investissements, Afsaneh Mashayekhi Beshloss. Celle-ci avait confié une bonne partie des fonds à sa disposition à Carlyle.
Carlyle multiplie ses investissements à l’étranger, notamment en Amérique latine, en Russie (avec l’oligarque Mikhail Khodorkovsky ) et en Europe, ainsi que le recrutement de responsables politiques tels que le Premier ministre de Corée du sud, Park Tae-joon et l’ancien Président des Philippines, Fidel Ramos. Et ceux qui ne peuvent y travailler, y envoient leurs proches, comme Madeleine Albright qui fait engager sa fille Alice.

L’arrivée de George W. Bush à la présidence des États-Unis est une consécration pour le Carlyle Group. Le nouveau résident de la Maison-Blanche doit en effet sa nomination au travail de sape juridique fourni par James Baker III, membre du Carlyle Group, et aux amitiés politiques de son père, George H.W. Bush, également lié au fonds d’investissement de Washington. Carlyle a même financé la campagne politique des républicains à hauteur de 359 000 dollars, contre 68 000 seulement pour les démocrates. Le désavantage de cette politique est qu’elle attire vers la société l’attention de l’ensemble des médias états-uniens.

Le premier véritable scandale éclate en mars 2001, lors d’une visite de Bush senior en Arabie saoudite, en tant que responsable du Carlyle Group. Sa rencontre avec le roi Fahd suscite de nombreuses interrogations dans la presse états-unienne : s’agit-il d’une rencontre diplomatique ? d’un voyage d’affaires privées ? des deux à la fois ? Des questions d’autant plus légitimes que l’ancien président des États-Unis, accompagné de John Major, profite de l’occasion pour rencontrer d’anciens partenaires en affaires, la famille Ben Laden, alors même que l’un des frères, Oussama ben Laden, est déjà considéré comme une menace terroriste par les services de renseignement états-uniens.

Le deuxième dossier majeur concerne la Corée du Sud. L’arrivée au pouvoir de George W. Bush a été caractérisée par une politique extrêmement agressive à l’égard de la Corée du Nord, qualifiée d’« État voyou ». Les pays de la région, tels que la Corée du Sud ou la Thaïlande, voient d’un mauvais œil cette escalade diplomatique, et remettent alors gravement en cause leurs accords signés avec Carlyle en mai 1999, lors d’une visite de George Bush Sr. Des contacts privilégiés existent entre la société et de nombreux dirigeants locaux, puisque Carlyle compte dans ses rangs le Premier ministre sud-coréen élu en 2000, Park Tae-joon, mais aussi son gendre, Michael Kim, chargé de gérer les intérêts coréens aux États-Unis, et l’ancien Premier ministre thaïlandais, Anan Panyarachum.
Cet édifice patiemment construit est subitement mis à mal par les déclarations du nouveau président états-unien, lui-même influencé par les faucons de son administration. George W. Bush semble jouer contre son propre camp. Il est vite ramené à la raison.
Le 6 juin 2001, George W. Bush opère un revirement subit et annonce la reprise du dialogue avec Pyongang. Quatre jours plus tard, le New York Times évoque des discussions entre le père et le fils Bush ayant provoqué cette décision : selon le journal, Bush père, convaincu que son fils était indûment influencé par le Pentagone, lui aurait conseillé d’adopter une position plus modérée sur ce dossier. Il aurait argué du fait qu’une position dure à l’encontre de la Corée du Nord mettrait à mal le gouvernement sud-coréen, et nuirait en conséquence aux intérêts états-uniens dans la région. Une ingérence bien inhabituelle à la tête d’une démocratie aussi solidement enracinée que celle des États-Unis.

Il ne s’agit pas là d’un acte isolé : le 18 juillet 2001, le New York Times rend compte d’une nouvelle intervention de l’ancien directeur de la CIA dans la diplomatie états-unienne. George Bush père aurait en effet appelé le prince héritier de l’Arabie saoudite Abdullah, de la part de son fils, afin d’assurer le gouvernement saoudien que « le cœur [de son fils] est du bon côté », par rapport au Proche-Orient. Un appel rendu nécessaire par la politique uniquement pro-israélienne menée par l’actuel président. D’après le journal, ce dernier était présent lors du coup de téléphone. Ces révélations suscitent de violentes réactions de la part des organisations civiques tournées vers la moralisation de la vie politique. Nombreuses sont celles qui demandent alors que Bush père démissionne du Carlyle Group, s’il souhaite jouer un rôle dans la diplomatie du pays.

La polémique est certes vivace, mais reste minime par rapport à celle qui attend les actionnaires de Carlyle à la fin de l’été 2001. La société est en effet au cœur de l’événement le plus traumatique qu’aient connu les États-Unis depuis Pearl Harbour : les attentats du 11 septembre 2001.

Ce jour là, le Carlyle Group tient sa conférence internationale annuelle pour les investisseurs à l’hôtel Ritz Carlton de Washington DC. Frank Carlucci, James Baker III, David Rubenstin, William Conway et Dan D’Aniello ont convié une galerie d’anciens dirigeants venus des quatre coins de la planète, d’anciens experts en question militaires, de riches Arabes venus du Proche-Orient et plusieurs investisseurs internationaux majeurs, qui peuvent ainsi assister aux attaques terroristes sur écran géant. Parmi les personnalités, on trouve notamment Shafiq Ben Laden, officiellement « brouillé »avec son frère Oussama, et George Bush père. Ce dernier aurait, d’après le porte-parole de Carlyle, quitté la convention peu avant les attentats, et se serait trouvé dans un avion au-dessus du Midwest lorsque fût ordonnée l’interdiction de décoller à tout appareil sur le sol états-unien.

La première conséquence de ces attaques est un cadeau du ciel pour le Carlyle Group : le Congrès approuve immédiatement le déblocage de 40 milliards de dollars pour la Défense tandis que, dans l’ombre, les membres de l’administration Bush commencent à plancher sur le budget 2002 du Pentagone qui prévoit une hausse de 33 milliards de dollars. Des décisions qui ont pour conséquence de rendre les partenaires de Carlyle extrêmement riches. Le projet jusque là vivement controversé du Crusader, la super-arme états-unienne, est adopté sans opposition. Un projet vivement défendu par Carlyle, puisque réalisé par United Defense, une société détenue par le fonds états-unien. Ses dirigeants profitent d’ailleurs de ces décisions pour nationaliser United Defense, en décembre 2001, empochant au passage 237 millions de dollars....

Moins glorieux, la presse états-unienne, et notamment le Wall Street Journal met à jour les liens du Carlyle Group avec la famille Ben Laden. Celle-ci a commencé au début des années 1990, lorsque le groupe tentait de prendre le contrôle de la société italienne Italian Petroleum. À cette occasion, son émisaire au Proche-Orient, Basil Al Rahim, s’était rendu en Arabie saoudite, en Jordanie, au Bahreïn et aux Émirats arabes unis pour y trouver des investisseurs. Il avait alors fait la connaissance de la famille Ben Laden, à la tête d’une entreprise de travaux publics évaluée à 5 milliards de dollars, le Saudi Binladin Group. La famille a certes rompu avec le plus connu de ses cinquante membres, Oussama, qui s’est vu retirer la nationalité saoudienne en 1991, mais l’article du Wall Street Journal met néanmoins l’accent sur l’affreux paradoxe que représente la possibilité pour la famille du terroriste de s’enrichir à la faveur des attentats, par le biais du Carlyle Group. Une information qui oblige les dirigants à minimiser les investissements de la famille Ben Laden (estimée selon eux à 2 millions de dollars, elle concerne en réalité plusieurs fois cette somme d’après Basil Al Rahim, qui a quitté le groupe en 1997) et à liquider rapidement leurs avoirs.

Lorsque survient la psychose liée à l’anthrax, en octobre 2001, le Carlyle Group est à nouveau là pour offrir - ou plutôt vendre - la solution : il détient en effet 25 % d’une société appelée IT Group, spécialisée dans le nettoyage de déchets environnementaux et toxiques. En situation délicate avant l’épisode de l’anthrax, IT Group signe, au cours de la période, plusieurs contrats de désinfection dans des bâtiments « contaminés » tels que le Hart Senate Office Building et le centre de tri postal de Trenton . Des chantiers qui emploient 400 travailleurs à plein temps pendant plusieurs jours, et permettent d’envisager un sauvetage miraculeux de l’entreprise. Il n’en sera rien, finalement, puisque la compagnie déposera tout de même le bilan, non sans avoir au préalable considérablement réduit ses dettes. On retrouve également Carlyle dans le sillage de Bioport, une société détenant le seul contrat gouvernemental pour la réalisation d’un vaccin expérimental et controversé contre l’anthrax. Travaille en effet dans cette société l’amiral à la retraite William Crowe, président du bureau des directeurs de cabinet au secrétariat à la Défense, du temps de Frank Carlucci. Si les deux hommes se connaissent bien, aucun lien commercial entre les deux sociétés n’a cependant été établi.

En France, le Carlyle Group a acheté la principale entreprise de Vitrolles, le Groupe Genoyer qui fabrique des pièces détachées pour l’équipementier pétrolier Halliburton. Puis, il s’est emparé du papetier Otor, avant d’investir dans la presse. De 1999 à 2002, il a détenu 30 % du Figaro, qui a imposé Dominique Baudis à la présidence du Comité éditorial . Il détient aujourd’hui 28% d’Aprovia (le pôle professionnel et santé de l’ex groupe Vivendi Universal Publishing), avec des titres comme Test, Le Moniteur ou L’Usine nouvelle. Et des participations dans Médimédia, qui édite par exemple Le Quotidien du Médecin et contrôle les Éditions Masson. Par ce biais, il bénéficie d’une expertise et d’une veille permanente sur la recherche et le développement industriels français. De plus, Carlyle s’est porté acquéreur de Vivendi Universal Entertainement.
En outre, Carlyle a investi dans l’immobilier de bureaux à Boulogne, Ivry, La Défense, Malakoff, Montrouge et Paris, avec une nette préférence pour les immeuble hébergeant des sociétés liées à l’armement.

L’étude détaillée du fonctionnement du Carlyle Group surprend et inquiète. Jamais l’influence d’une société privée n’a menacé à ce point d’engloutir une démocratie aussi ancienne que celle des États-Unis. Ce subtil dosage de collusion, de corruption et de népotisme, à un tel niveau de responsabilités, fait résonner d’une manière particulière les mots prononcés par le président Dwight Eisenhower lorsqu’il quitta les commandes du pays, en janvier 1961 : « Au sein des différents conseils du gouvernement, nous devons nous protéger contre l’apport d’une influence injustifiée, qu’elle soit recherchée ou non, de la part du complexe militaro-industriel. Le potentiel pour une montée désastreuse d’un pouvoir hors de propos existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser cette agrégation mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. »

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 03:26

 

Les vastes espaces de l’Outback australien regorgent d’animaux venimeux comme les serpents ou les araignées. Nombre d’entre eux comptent parmi les animaux les plus venimeux de la planète. C’est le cas du taïpan. On dit qu’il s’agit du serpent le plus dangereux au monde. Le venin d’une seule de ses morsures suffirait à tuer jusqu’à cent personnes. Mais son venin peut aussi sauver des vies lorsqu’il est utilisé comme médicament et à condition que quelqu’un veuille bien s’aventurer à attraper cet animal extrêmement dangereux.

Commze je le disais , La virulence de son venin et sa rapidité en font le serpent le plus dangereux du monde. Son venin est 25 fois plus toxique que celui du cobra, une dose de son venin neurotoxique est capable de tuer 100 hommes adultes ou 250 000 souris .

Les accidents sont rares mais toute personne mordue doit bénéficier dans les plus brefs délais d'une injection d'un sérum spécifique.

 

Le taïpan est présent en Australie ainsi que dans le sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

 

Couleur brune en hiver…
… ou olive en été

 

Aussi c'est un carnivore..

À moins d’être provoqué, le taïpan n'attaque généralement pas l'homme. Mais, s’il est acculé, il peut se montrer très agressif, réagir fortement et frapper à plusieurs reprises.

Son venin est environ 25 fois plus toxique que celui du cobra. Cependant, ce n’est pas l’espèce qui cause le plus de cas mortels. Les morsures ont souvent lieu lorsque l’on cherche à l’attraper.

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 15:41

 

 

 

Il est bien mignon cet animal ..N' est ce pas ?

On croirais qu'il ressemble lu aussi à ces bestioles des deserts et montagnes sans utilité.. comme tant d'autres de ses congéneères ..n 'est-ce pas ?

Lui c 'est Le chevrotain porte-musc, encore appelé porte-musc ..il appartient à une espèce primitive.

Ce quadrupède vit dans l'Himalaya , à l'extrême ouest de la Chine et jusqu'au nord de la Sibérie, dans les bois et forêts à plus de 2 000 mètres d'altitude.. Il évolue en milieu aride, au bord des falaises et là  il se nourrit de buissons... Herbivore nocturne, il dort le jour et broute lichens et feuillages pendant la nuit...

Et apres vous me direz "qu 'est -e que ca peut nous faire "...

De petite taille, 55 cm à la croupe, son poids ne dépasse  pas 10 kg.. Il n'a pas de cornes.. Le pelage est long et raide... La robe de l'adulte présente plusieurs tons de brun foncé avec des taches grises, celle du jeune est tachetée de blanc. Les sabots sont larges et les pattes postérieures, lourdes et allongées, obligent la bête à se déplacer en sautant.. Lorsqu'il dort roulé en boule il ressemble à un gros lièvre...

Hum ..et après vous me direz ? 

Eh bien , La caractéristique du chevrotain, ce ne sont ni ses canines qui mesurent de 5 à 7 ,Ni ses Mâchoires fermées, ni ces crocs restent en arrière de la bouche...ni meme son pelage .. 

Animal solitaire, il est rare d'en rencontrer plus de deux à la fois. Pour échapper à la capture, le porte-musc est capable de grimper sur des arbres inclinés afin de trouver refuge dans l'épais feuillage où il se tapit..

Mais alors c 'est quoi sa particularité à cette bestiole ?

Vous me direz ?

Eh bien Comme son nom l'indique, le porte-musc sécrète du musc. Cette substance odoriférante se développe en période de rut chez le mâle et s'accumule dans une poche située dans l'abdomen.

Chaque mâle de plus de trois ans en produit environ 30 grammes. Le musc s'utilise en parfumerie pour fixer les parfums et ne se recueille qu'en tuant l'animal..

Le musc est evoquer comme une composante du paradis pour les musulmans et est tres utilise en medecine musulmane où son effet bénéfique repousse le mal et attire le bien..ou plus exactement s'emploie dans la protection individuelle contre le mal de génies et autres diables malfaisant ...pour ceux qui y croient bien sur.. 

Ces mâles sont bien sûr en danger car le musc est très demandé en Chine, à Taïwan, au Japon et autres pays d'Asie tant pour ses qualités en parfumerie que pour ses propriétés médicinales..

Longue vie à toi petit animal mignon ..

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 23:22

R136A1.....C'est le nom donné à  la plus grosse étoile de l’univers...

 

En effet à des milliards de kilomètres de la terre, quelque part au fond de l’univers, se trouve une étoile – les astronomes disent qu’elle est la plus grosse jamais observée. Son nom scientifique : R136a1.

 

Pas très poétique, certes, mais ses caractéristiques dépassent l’entendement .. elle aurait une masse près de 300 fois supérieure à celle du soleil !!

 

C’est depuis un observatoire au Chili que l‘étoile a été aperçue grâce à d’immenses télescopes.

 

 Les recherches étaient menées par une équipe d’astronomes internationaux. les scientifiques expliquent   qu’il existe “une limite au-delà de laquelle une étoile ne peut plus grossir et elle implose.. “Et là..selon eux.. cette étoile qui est des centaines de fois plus grosse que le soleil, n’est pas loin de cette taille critique..."

 

En fait , cette étoile est tellement brillante que si elle était dans notre système solaire, la vie sur terre serait impossible, en raison des rayons ultra-violets...

 

En tout cas, comme toutes les étoiles, R136a1 est amenée à disparaître, à s‘éteindre, mais ça, on ne s’en apercevra que dans un futur très très lointain…

 

 

R136a1, la plus grosse étoile de l’univers

 

 

 

 

 

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 00:52

Voici ce que vous devriez savoir sur la pierre la plus précieuse au monde..>>

Tout le monde connaît l'existence du diamant qui représente, dans la tête de bien des gens, un symbole d'amour... Mais le diamant, en lui-même, a des caractéristiques beaucoup plus complexes. Il possède une très grande variété de propriétés. Les diamants ont aussi une histoire quoique l'on commence seulement à pouvoir les dater... Ce n'est qu'à la fin du 18e siècle qu'Antoine Laurent de Lavoisier a découvert que le diamant était une forme cristalline de carbone et c'est grâce à sa découverte que les autres chimistes ont pu effectuer des essais sérieux de synthèse du diamant. Bien sûr, il y a des effets sur l'environnement, mais ce n'est pas le diamant lui-même qui est source d'effets néfastes, ce sont plutôt les chemins empruntés pour arriver à en faire ce que nous connaissons de lui aujourd'hui.Par contre, nous serons à même d'approfondir, au cours de cette recherche, ses impacts sur la science, sa formation et ses caractéristiques..

Tout d'abord, le diamant est formé à partir de carbone. À des pressions de 60 000 atmosphères et à des températures supérieures à 1 500 degrés, le carbone est dissout dans un métal de transition fondu qui sert, à la fois, de solvant et de catalyseur: progressivement des cristaux de diamant apparaissent, puis grossissent. La forme la plus stable de carbone est le graphite, mais cela n'exclut pas l'existence d'une forme métastable (le diamant). En effet, étant donné que le graphite est beaucoup plus stable que le diamant aux faibles pressions, le diamant semblait ne pas pouvoir se former et, s'il avait été formé, il semblait devoir se transformer immédiatement en graphite. Par contre, le diamant ne se transforme en graphite que si la plupart des liaisons chimiques sont rompues: il faut "faire bouillir" le diamant. Si l'on synthétise du diamant à partir de gaz sous faible pression, il ne se transforme pas en graphite.On croyait que le manteau terrestre n'en produisait plus depuis que la terre s'était refroidie, il y a trois milliards d'années, mais Meyer est convaincu qu'il se forme continuellement des diamants sous nos pieds et qu'ils feront peut-être surface au cours d'une éruption volcanique.Le diamant possède de nombreuses qualités qui sont dues, entre autres, à des liaisons entre les atomes bien plus fortes dans celui-ci que dans la plupart des autres solides et qui rendent les cristaux très denses. Par exemple, le diamant est le plus dur et le moins compressible de tous les métaux et lorsqu'il est parfaitement pur et exempt de défauts, c'est l'un des solides les plus transparents. Il faut aussi noter qu'à la température ambiante, c'est le meilleur conducteur de chaleur.  Le diamant amorphe n'est pas comme les autres allotropies du carbone. Les enrobages produits sur les substances refroidies sont dures, isolées électriquement, inertes et transparentes. Ils contiennent très peu ou pas d'hydrogène. Ils ont le lien caractéristique, le SP3 , qui est comme la cristalline de diamant même s'il y a un manque de structure à longue échéance. La plupart des recherches sur les pellicules de diamant sont concentrées sur la réduction de la température de dépôt, pour améliorer l'adhésion sur différents substituts, diminuant le stress résiduel qui, par le fait même, réduit la surface rugueuse.

L'enrobage du diamant amorphe est produit par la condensation des ions carboniques sur les substances refroidies. Également, cela reproduit certaines surfaces déjà finies et pouvant possiblement être adhérentes. Les scientifiques trouvent le diamant très impressionnant à cause de sa grande variété de propriétés. En voici quelques-unes : Il est le plus gros et le meilleur, c'est la matière la plus dure, il a le plus bas coefficient d'expansion, il est très conducteur et transparent aux ultraviolets et infrarouges.

Les chercheurs ont découvert un moyen synthétique de reproduire le diamant, tout en gardant ses propriétés. Cela fait plus de 30 ans que les industries du diamant le reproduisent synthétiquement en cristallisant du métal liquide de carbone à une pression de 50 à 100 KBar et à une tempéraure de 1800 à 2300 K. La température est le facteur le plus important lors du procédé de fabrication du diamant comme nous pouvons le remarquer.

L'intérêt mondial de l'utilisation du diamant dans le futur s'est accru avec la récente découverte: Il est possible de produire des polycristallines ( enrobages et films de diamant ) par le dépôt de plusieurs variétés de vapeur chimique: soit le gaz hydrocarbone (méthane) avec de l'hydrogène. Ces films de poudre de diamant peuvent démontrer les mêmes propriétés que ceux d'un diamant naturel. C'est très prometteur à cause du coût économique de production et des nouvelles possibilités d'utilisation.

Ce procédé de dépôt de vapeur chimique s'obtient par réaction chimique d'un gaz qui se dépose sur une surface solide. Toutes les techniques pour produire des films de diamant requièrent des molécules de gaz carbonique actives. On l'obtient par la chaleur thermique, plasma, micro-ondes activées et par la combustion.

La formation du diamant est possible grâce au carbone, mais une chose très importante, à ne pas oublier, c'est que la température et la pression jouent un rôle primordial. De plus, le diamant a une grande variété de propriétés. Ces dernières intéressent les scientifiques encore plus et ils veulent donc approfondir leurs recherches. Le diamant est de plus en plus utilisé dans des domaines très connus comme dans la fabrication d'outils, en médecine et dans l'aéronautique. La technologie du diamant dans le futur aura une croissance incroyable. Nous avons maintenant découvert une façon de reproduire le diamant synthétiquement. Celui-ci possède une forme et une allure qui se rapprochent énormément du diamant naturel. Toutes ces nouveautés aideront au niveau de l'aspect économique étant donné que le coût de production sera moindre et cela ouvrira donc des portes pour de nouvelles possibilités d'utilisation. Et encore là, même dans les occasions spéciales, le diamant demeurera le présent le plus apprécié des gens......

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 14:28

"Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire les besoins de  l'homme mais pas assez pour assouvir son avidité "..Gandhi

 

Les cours d’économie nous enseignent qu’un individu qui doit choisir entre deux paniers, contenant des nombres différents d’exemplaires d’un même bien, préférera toujours le plus rempli. Cet axiome sans nuance exprime donc que, même si à un moment donné un individu possède tous les biens matériels qui lui sont nécessaires, et au-delà, il préférera quand même en avoir plus. L’économie parle de l’axiome de dominance ou axiome de non-saturation mais on aurait aussi bien pu le nommer axiome d’avidité.

Cet axiome bien innocent et à première vue assez naturel, instille dès le départ de la pensée économique  un principe dévastateur. Quelques tomes de littérature économique plus tard, il aboutira à considérer la croissance exponentielle de la consommation matérielle de l’humanité comme un objectif politique louable et nécessaire. Que cette croissance n’ait été possible que grâce à la croissance de la consommation du charbon puis du pétrole et du gaz, que cette croissance soit ainsi à l’origine du plus grand problème rencontré par l’humanité, celui des changements climatiques, n’a pas (encore) fait dévier de sa route l’édifice théorique de l’économie.

En situation matérielle précaire, il est naturel qu’un individu souhaite obtenir ce qui lui manque et il est naturel que la société l’y aide. Mais lorsqu’un individu a déjà largement tout ce qu’il lui faut pour vivre, est-il si évident que son bonheur soit encore plus grand s’il a encore plus ? Les études menées en psychologie positive et en économie du bonheur apportent des enseignements plutôt nuancés. 

 À partir d’un certain niveau de richesse, le bien-être subjectif dépend peu de la richesse ou du revenu.

Si l’homme est un être social doué de raison il appartient aussi au règne animal. À ce titre, ses comportements sont en partie déterminés par son patrimoine génétique, fruit d’une longue évolution. Les animaux obéissent-ils à l’axiome de dominance ? Un animal préfère-t-il un panier contenant plus ? Un oiseau préfère-t-il un plus grand nid ? Hormis des situations pathologiques, ce n’est probablement pas le cas.

Outre cette composante génétique, l’être humain est aussi éminemment social. Une mère va-t-elle priver ses enfants pour satisfaire à son axiome de dominance ? Un convive va-t-il priver son voisin du seul fruit restant sur le plateau alors qu’il en a déjà un ? Une société va-t-elle en laisser une autre mourir de faim ? La sociologie aurait certainement beaucoup à dire à ce sujet.

Et, finalement, si l’homme est doué de raison, il devrait comprendre les explications largement exposées par la communauté internationale des scientifiques , et en conséquence, ne plus chercher à augmenter sa consommation matérielle lorsqu’elle a déjà atteint un niveau satisfaisant...

Une fois les besoins fondamentaux d’alimentation, de santé, d’éducation et de sécurité satisfaits, la détermination de ce niveau devient très subjective, très dependante de la culture et des relations sociales. Dans la culture occidentale, c’est souvent la croyance qu’il en va de son statut social, quand ce n’est pas la publicité omniprésente, qui poussent un individu à l’accumulation alors que, dans une autre culture, bâtie sur une éducation différente et un système de valeurs différent, le regard et l’estime des autres pour ceux qui se soucient de l’intérêt commun pourrait l’encourager à opter pour un niveau qui soit compatible avec la perpétuation de la biosphère.

Si l’économie voulait bien envisager qu’un axiome de satiété ou de saturation soit aussi également possible que son inverse, qu’à partir d’un certain niveau, consommer plus entraîne des effets non désirés, si elle acceptait d’en examiner les conséquences sur la théorie économique, elle contribuerait alors à la définition d’une politique véritablement durable. Ainsi, l’avidité humaine avec ses conséquences ne serait plus considérée comme une fatalité.

 

La crise qui a secouée le système financier mondial n’a rien d’un ajustement douloureux avant rémission. Au contraire, elle manifeste que le processus de financiarisation des économies vient d’atteindre son point de rupture. L’exemple de 1929 et de ses conséquences politiques doit nous faire réfléchir sur le danger réel de recourir à la dictature et à la guerre pour sortir de l’impasse.


 


 

 

 

Allons-nous rester les bras croisés ? Face à ce phénomème de pillage des biens des populations par une production insensée de nouvelle monnaie pour permettre à la rapacité de quelques-uns de s’assouvir ? Est-ce que les peuples devront encore patienter pour avoir le droit de s’approprier ce qui est leur dû, pour pouvoir l’investir dans des projets en leur faveur ? Pour des emplois, pour une production de biens rentable, servant à tout le monde, pour des écoles, des hôpitaux. Faut-il laisser se développer des guerres toujours plus meutrières pour satisfaire la cupidité de ces gens, mettant en danger la vie et la santé de populations entières ? Regarderons-nous les bras croisés l’arrivée de crises voulues et préparées, destinées à nous maintenir cois et sans réflexion ? Accepterons-nous ce développement de mesures destinées à faire taire toute velléité de protestation ?

 

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