La salât recèle des secrets de guérison pour toutes les maladies, qu’elles soient somatiques, organiques, psychologiques ou neurologiques. Outre qu’elle soit le signe de la soumission et de l’adoration vouées à Dieu par excellence, la prière est un exercice physique fortifiant aux bénéfices multiples. S’il ne se mouvait pas, le corps serait indolent, or les mouvements répétitifs de la prière permettent aux diverses composants du corps (muscles, articulations, tendons, circulation sanguine, etc.) de s’activer, de se dérouiller : la salât est une lubrification corporelle en même temps qu’elle est une purification spirituelle. Plus les prières obligatoires sont assidûment pratiquées, et qu’en sus on leur adjoigne les surérogatoires, plus leurs bienfaits sur la santé humaine sont considérables et visibles.
L’activité physique douce induite par les mouvements de la salât procure un bien-être et de l’énergie à l’orant : elle améliore son humeur, positive ses pensées et son comportement tout en renforçant l’estime qu’il a de lui-même. Ressasser les versets coraniques, les suppliques et les glorifications d’Allâh stimule la mémoire chez la personne âgée.
Physiologiquement, la tranquillité d’esprit de l’orant s’explique par la sécrétion d’encéphalines, de béta-endorphines (morphines endogènes) et d’autres substances dans la circulation sanguine. Les endorphines sont des peptides composés d’acides aminés agissant sur les systèmes nerveux central et périphérique pour réduire la douleur. Les endorphines sont catégorisées en alpha-endorphines, beta-endorphines et gamma-endorphines qui produisent des effets pharmacologiques similaires à la morphine. La béta-endorphine logée dans le cerveau et dans le système gastro-intestinal est l’endorphine la plus puissante et constitue un puissant analgésique (supprime la douleur) chez les humains et les animaux.
Des effets sur les muscles : non sollicités, les muscles s’atrophient malgré la présence de protéines ; le flux sanguin est faible lorsque le muscle est au repos. Durant la salât, chaque muscle du corps se contracte, le flux sanguin croît significativement. Cette activité douce améliore l’endurance et diminue la fatigue, elle aide les personnes à capacité réduite à employer au mieux le reste de leurs potentialités.
Des effets sur le squelette : après 40 ans, la densité minérale osseuse chute avec l’âge. La survenue de l’ostéoporose est fréquente et entraîne des fractures de la hanche chez les femmes ménopausées et les femmes âgées. La salât limite considérablement l’ostéoporose, voire en écarte les risques, et maintient la normalité des structures osseuses. Elle assure la stabilité et la lubrification des articulations, elle participe au maintien de leur souplesse. Les risques de déchirure des ligaments, des tendons et des tissus connectifs diminuent.Des conséquences heureuses sur l’irrigation sanguine du cœur et des membres inférieurs : le sang circule dans les vaisseaux sans l’action d’une pression exercée par le cœur. Au cours des mouvements répétés de la prière, la pression augmente, puis se normalise une fois la prière terminée. La salât protège contre l’ischémie(dimunition de l'apport sanguin à un organe), contre une thrombose profonde des veines (cause de l’ulcère veineux chez la personne âgée), et elle préserve également de la thrombophlébite qui atteint beaucoup plus les sujets inactifs et en repos complet.
La prosternation favorise l’hypotension et peut être un traitement pour les personnes souffrant de l’hypertension. Elle régule la circulation sanguine : le corps peut alors effectuer des changements de positions sans que la personne ne soit atteinte d’étourdissements.
Au cours de la journée, l’être humain est exposé à l’électricité statique de la couverture atmosphérique. Celle-ci se concentre au niveau du système nerveux central, causant des céphalées, les courbatures et les douleurs cervicales. Le prosterné est en contact direct avec la terre : les charges électrostatiques sont complètement absorbées et dégradées par le sol ; la pression électrostatique sur le cerveau diminue. Les prosternés sont protégés contre les troubles psychologiques et la schizophrénie.
La prosternation diminue le risque de sinusite en contribuant à l’évacuation des sécrétions des sinus nasaux. La position déclive permet la purification et l’évacuation des excès des sécrétions muqueuses des sinus maxillaires, lorsque la personne est atteinte de la sinusite. Elle favorise la disparition de la douleur. Ceci est également vrai pour les sinus sphénoïdaux, ethmoïdaux et frontaux.
La prosternation fait affluer le sang au cerveau, l’alimentant en nutriments et oxygène nécessaires à l’accomplissement de sa fonction. « La diminution du flux sanguin cérébral se manifeste clairement chez les sujets qui restent en position debout prolongée. A titre d’exemple, les soldats de la garde chez lesquels survient une perte de connaissance brutale. Le traitement de celle-ci est très facile, il suffit que ce soldat s’allonge sur le dos avec une surélévation des deux pieds au même niveau que la tête et alors il reprend connaissance. »
L’augmentation du débit sanguin au niveau de la tête stimule la circulation sanguine de la face et du cou leur conférant fraîcheur et beauté.
La prosternation prévient la survenue des hémorroïdes et l’apparition des thromboses veineuses. Elle guérit la constipation et est considérée comme une des meilleures positions pour le traitement du prolapsus congénital de l’utérus..